Le Printemps de Territoires : audace et optimisme pour l’avenir

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La Banque des Territoires a soufflé sa première bougie à l’occasion du Printemps des Territoires qui s’est tenu au 104 ce jeudi 06 juin. Bel évènement qui a permis d’illustrer comment son action se positionne au cœur de l’enjeu majeur de notre pays qu’est la lutte contre les fractures territoriales. Olivier Sichel, son directeur, nous rappelle les 4 objectifs de l’engagement de la Banque des Territoires : des territoires plus connectés, plus inclusifs, plus attractifs et plus durables. Ainsi que les 4 valeurs qui fédèrent son action : la proximité, la solidarité, la simplicité et l’optimisme.

 

Bien que les questions et les défis à relever restent nombreux je tenais à partager ici – en vrac – quelques projets et signaux optimistes que je retiens de cette journée. Et ils se manifestent d’abord dans la mobilisation des acteurs de proximités qui s’engagent au quotidien pour faire, faire mieux et faire différemment.

  • Tanguy Selo, smart city manager de la ville du Mulhouse présente « l’agence de la participation citoyenne » ; car, dit-il en citant son ancien Maire Jean Rottner : « il n’y a pas de smart city sans smart cityzens ». Son objectif permettre une co-construction effective de certains projets avec les citoyens. Sa méthode de travail : la constitution de groupes de travail de 10-15 personnes qui réfléchissent par itération, et qui sont même pour certains mobilisés comme Bétatesteurs. Un exemple de réalisation : le compte mobilité.

 

  • Jeanne Carrez-Debock présente l’action de la Banque des Territoires, dans son rôle de facilitateurs de l’innovation dans les territoires. Elle propose un annuaire des entreprises de la SmartCity ;  outil utile pour découvrir la diversité des acteurs engagés sur ce sujet fort complexe. Et a développé un petit outil Dataviz Cœur de Ville, permettant de mettre la donnée au service d’une meilleure compréhension des territoires.

 

  • Grace à l’effort collectif porté par les collectivités, l’Etat (et ses opérateurs) ainsi que les partenaires privés, chaque jour ouvrés 13 000 français supplémentaires sont « raccordables » à la fibre. (plan France très haut débit)

 

  •  Mais Nicolas Turcat nous rappelle que l’illectronisme concerne environs 13 millions de personnes en France ; heureusement face à cet enjeu sociétal majeur (surtout lorsque l’on sait que d’ici à 2022, toutes les démarches administratives seront dématérialisées…), les acteurs publics et privés se mobilisent sur le terrain; notamment grâce à au soutien de la Mission Société Numérique dirigée par Orianne Ledroit. On retiendra plus particulièrement :
  1. L’engagement de la Poste dans le cadre de sa mission de service public : détection et formation.
  2. Les actions de terrain mises en place par les collectivités comme par exemple La Communautés de Communes de la Champagne Picarde avec ses « Faitout Connectés », fixes et itinérants.
  3. Les services développés par les bailleurs sociaux en contact avec des publics très fragiles comme par exemple Axel, proposé en rez-de-chaussée d’immeuble par CdC Habitat qui héberge notamment Emmaüs Connect.
  4. Et enfin, mon préféré, #Aptic, fondé par Gérald Elbaze : qui propose le Pass Numérique non dématérialisé pour que chacun puisse revendiquer son droit à accéder aux compétences numériques.

 

  • Florence Henry, réaffirme l’engagement de la Poste et de ses partenaires pour le développement de nouvelles Maisons de Services au Public (demain Maisons France Service) dans la continuité des déclarations d’Emmanuel Macron dans son allocution du 25 avril.

 

  • Sur l’industrie, Pierre Veltz, anti-déclinologue, explique dans son ouvrage La Société hyper-industrielle, Le Nouveau Capitalisme productif que l’industrie n’est pas en régression ; que nous ne faisons pas face à une disparition de l’industrie, mais une recomposition, qui se réalise dans le cadre de la révolution numérique et qui s’appuie sur la convergence entre industrie et services. A ce titre, l’industrie française est dynamique et a toutes les chances de se maintenir et de se développer. Olivier Lluansi, Délégué aux Territoires d’Industrie témoigne de l’engagement et de la vivacité des territoires concernés par le programme qui se matérialisent notamment par le dépôt de plusieurs centaines de fiches action.

 

  • Enfin, Patrick Martin, président délégué du Medef, nous dit « il faut que nos salariés puissent se loger dans de bonne condition de coût et de mobilité » et nous indique que la question du logement est (re)devenue prééminente et fait actuellement l’objet d’un groupe de travail ; ouvrant peut-être la voie à de nouveaux modes d’action associant employeurs, bailleurs et collectivités.

 

Petite note d’optimisme donc pour clôturer la semaine ; car être positif est essentiel pour que nous puissions, ensemble, construire les solutions qui nous mènent vers un avenir meilleur.

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